worldcoin kenya

Le projet Worldcoin aura fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps, même au Kenya. Alors que l’objectif de la plateforme est de recueillir les données utilisateurs afin de les distinguer d’une simple IA, le pays a décidé de mettre un point d’arrêt à Worldcoin.

Worldcoin interdit au Kenya

Le ministère de l’intérieur du Kenya a décidé de l’interdiction pure et simple du projet Worldcoin sur son sol. La décision suit des inquiétudes montantes concernant la récolte de données personnelles autour de ses citoyens.

World utilise effectivement un système de reconnaissance basé sur l’iris des utilisateurs afin de distinguer les humains des intelligences artificielles potentielles. Depuis juin, le projet fait l’objet de questionnement et de nombreux détracteurs remettent en question le principe d’utilisation de la plateforme.

Le projet cherche à créer un passeport numérique grâce à la technologie de la blockchain. L’idée semble bonne, toutefois, elle nécessite une collecte d’informations importante que les autorités du Kenya ne sont pas prêtes à adopter.

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Le Kenya sort Worldcoin, qui sera le prochain ?

Dans le communiqué des autorités Kenyanes, on apprend :

« Préoccupé par les activités de Worldcoin qui est impliqué dans l’enregistrement des citoyens par la collecte de données sur le globe oculaire/iris, le gouvernement a indiqué avoir lancé des enquêtes. Les agences de sécurité, de services financiers et de protection des données concernées ont ouvert des enquêtes pour établir l’authenticité et la légalité des activités susmentionnées. »

Worldcoin semble attractif sur le principe. En effet, après que les utilisateurs aient scanné leur iris via une mystérieuse orbe, ces derniers recevaient la somme de 45€ en crypto. Le projet se veut donc attractif pour quiconque soutient la technologie de Sam Altman, mais également pour les utilisateurs en recherche de liquidités.

En parallèle, les inquiétudes montent également en Europe. Les autorités anglaises ont indiqué qu’elles gardaient un œil sur le projet, prenant note de la récolte de données opérée par la plateforme. Il convient néanmoins de noter qu’en présence du consentement des utilisateurs concernant la récolte de leurs données, aucune action ne peut réellement être entreprise face à Worldcoin.

Selon un article de Kitco, la France a également lancé une enquête afin de mieux comprendre les tenants et les aboutissant d’un tel projet. En parallèle, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont décidé d’en faire de même.

Ce qu’il faut retenir :

  • Le Kenya a décidé d’interdire Worldcoin
  • La décision émane d’une volonté de protection des données des utilisateurs
  • L’Europe garde un œil sur le projet et lance une enquête

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