Depuis janvier 2022, Facebook (dont la maison mère a été rebaptisée Meta) a dépensé des sommes monumentales dans sa division Reality Labs, chargée de développer son métavers ; comme quoi ce marché présente un fort potentiel que le fournisseur de services financiers Visa ne veut absolument pas louper. Après de nombreux partenariats avec des crypto-projets, désormais Visa souhaite s’attaquer au métavers.

Le métavers une opportunité de développement de l’offre de Visa

La course au métavers, une nouvelle opportunité d’expansion de l’activité des entreprises qui suscite beaucoup d’intérêt. Cet élargissement des opérations a évidemment tapé dans l’œil aux acteurs de la finance traditionnelle. En effet, le métavers est conçu comme l’intégration de leurs utilisateurs dans un monde virtuel dans lequel ils seront amenés à consommer.

Tout comme dans le monde physique, ces utilisateurs ont besoin d’un moyen de paiement pour leur permettre d’acquérir ce dont ils ont envie. Ainsi, L’entreprise Visa, un fournisseur de services financiers, s’est intéressé à cet aspect du métavers.

Elle a déposé, le 22 octobre, deux marques de métavers. Cette formalisation de son désir de s’implanter sur ce nouveau marché rentre dans une stratégie de développement de la gestion des transactions de cryptomonnaies, des portefeuilles crypto, des jetons non fongibles (NFT). Pour autant, aucune des deux marques n’a étévalidée par l’office des brevets et des marques des États-Unis (USPTO).

Pour autant ces dépôts de brevet annoncent-t-ils que l’entreprise la mise en place d’une plateforme d’échange, d’un crypto-wallet, des outils pour les NFT et plus encore. Ce ne sont que des suppositions que la société Visa n’a pour l’instant pas levé le voile sur ce qui comptait réellement faire.

Visa avec son expérience du crypto-marché, compte conquérir le métavers

Visa déposée auprès de l’Office des brevets et des marques auprès USPTO a été révélée par l’avocat agréé en marques Mike Kondoudis dans un tweet du 27 octobre.

L’aval de cette autorité permettra à Visa de pouvoir déployer sa stratégie. La proposition d’un logiciel de gestion des transactions numériques et d’audit des cryptomonnaies, les bases pour fournir par la suite des écosystèmes virtuels centrés sur le marché des loisirs et des divertissements.

Le lancement de cette conquête du métavers a été longuement préparé. Les nombreux partenariats qu’a souscrits par Visa avec différents crypto-projets, qui lui ont permis d’accumuler de l’expérience et des connaissances sur le fonctionnement du marché crypto. Ces données recueillies ne vont tarder à lui servir. Ce n’est pas le fournisseur de services financiers qui a décidé d’adapter ses services au monde virtuel.

En effet d’autres sociétés de paiement, dont PayPal et Western Union, font également des percées dans l’espace méta vers. PayPal prévoit de proposer un logiciel téléchargeable pour acheter, vendre, stocker et échanger des cryptomonnaies.

De son côté, la société Western Union vise à offrir un moyen d’échange commercial numérique qui s’articule autour de l’usage de cryptomonnaies. D’ailleurs, elle va plus loin que Visa en matière d’intégration de son offre sur le crypto-marché. En effet, elle ne se contentera pas de mettre à disposition de ces utilisateurs une liste de cryptos, l’émission d’une cryptomonnaie maison est envisagée.

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