Une nouvelle controverse secoue l’industrie des crypto-monnaies, avec la Fondation Ethereum au centre de l’orage. Une affaire complexe impliquant également la société Ripple et sa monnaie XRP, des messages de forums révélés et un débat houleux sur le statut juridique des crypto-monnaies. Cette situation pourrait avoir des répercussions profondes sur la dynamique et la perception de l’industrie crypto.
Fondation Ethereum : Scandale naissant – enjeux et protagonistes
Pour comprendre la complexité de cette affaire, il faut revenir sur quelques posts partagés par Schwartz, un membre influent de la communauté XRP.
Au fil de ses messages, Schwartz met en évidence la différence fondamentale entre Ripple et Ethereum, et souligne l’absence d’un “administrateur centralisé” pour Bitcoin et Ethereum, contrairement à XRP. Cette caractéristique, à priori anodine, a des implications profondes sur le traitement juridique de ces crypto-monnaies.
En effet, la société Ripple détiendrait environ 60% de l’offre totale en XRP. En ce sens, elle dispose donc d’une influence considérable sur sa valeur. Dans le même temps, Ethereum et Bitcoin, en l’absence d’un administrateur centralisé, semblent jouir d’une indépendance plus significative.
Cette distinction a été soulignée par Griffin en 2016, affirmant qu’il n’y avait pas moyen pour la plateforme de trading crypto basée aux États-Unis, Kraken, de facturer quelqu’un pour lister Bitcoin ou Ethereum sur sa plateforme. Cette situation n’est pas sans poser question sur le statut de l’Ethereum.
Implications juridiques : le test de Howey
Cette distinction entre les crypto-monnaies a de profondes implications juridiques. En effet, la SEC des États-Unis utilise ce qu’on appelle le “test de Howey”. Ce dernier permet de déterminer si une transaction implique un “contrat d’investissement” et relève donc de sa juridiction.
En substance, le test de Howey cherche à déterminer si un investissement d’argent a été fait dans une entreprise commune, avec une attente de profit provenant des efforts d’un tiers.
Le statut de l’Ethereum vis-à-vis du test de Howey est au cœur de la controverse actuelle. Comme il est complexe de prouver qu’Ethereum répond à tous les critères du test de Howey, une grande partie de la communauté crypto soutient que Ethereum n’est pas un contrat d’investissement.
Cependant, des interrogations demeurent. Par exemple, le fait que la Fondation Ethereum, en tant qu’entité organisatrice, puisse potentiellement influencer le prix de l’Ether est un point qui fait débat.
Ce nouveau scandale soulève une question fondamentale : les crypto-monnaies sont-elles des actifs financiers traditionnels ou une nouvelle catégorie d’actifs avec ses propres règles ? La réponse à cette question pourrait façonner l’avenir de l’industrie des crypto-monnaies. Il est sûr que la manière dont la Fondation Ethereum et Ripple navigueront à travers cette tempête juridique sera suivie de près par tous les acteurs du marché des crypto-monnaies.
Ce qu’il faut retenir :
- Le nouveau scandale Ethereum risque de bouleverser l’ensemble de l’industrie des crypto-monnaies
- Le processus de distribution d’Ethereum est remis en question, faisant écho aux controverses passées concernant Bitcoin et XRP
- La SEC conteste l’application du test de Howey à XRP, ce qui pourrait avoir des implications pour Ethereum
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