SBF aurait utilisé un VPN à deux reprises, la première fois le 29 janvier et la seconde, lors du Super Bowl, le 12 février.
SBF averti par le gouvernement
C’est à travers une lettre que le juge Lewis A. Kaplan, déclare avoir découvert l’utilisation d’un VPN de la part de Sam Bankman-Fried, grâce à une surveillance opérée sur son compte gmail.
En effet, depuis son arrestation en novembre, SBF a été remis en liberté sous caution.
Compte tenu qu’il a été interdit d’accéder à une plateforme d’échange crypto, ou de simplement échanger ou transférer des crypto-monnaies, son utilisation d’un VPN inquiète le gouvernement.
Un VPN est un outil permettant de naviguer en toute sécurité sur internet, en cachant son identité, ainsi qu’en se connectant à des réseaux, dans différents pays.
C’est pourquoi, le juge américain demande à SBF de ne plus utiliser de VPN, jusqu’au 17 février, en attente d’éclaircir l’affaire.
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SBF a utiliser un VPN lors du Super Bowl
C’est dans ce contexte, que les avocats de SBF, ont déclaré qu’il n’avait aucunement utilisé un VPN, à des buts de cacher des actes frauduleux, ou défiants les juridictions.
« La défense soutient que le défendeur n’utilisait pas un VPN à des fins inappropriées et a indiqué qu’il aimerait avoir la possibilité d’engager des discussions avec le gouvernement sur la question. » Est-il écrit sur la lettre.
Malgré sa liberté sous conditions, il a utiliser un VPN à deux reprises, le 29 janvier et le 12 février.
Par ailleurs, l’utilisation du 12 février correspond à la date et à l’heure du Super Bowl.
Selon le juge, « l’utilisation d’un VPN soulève plusieurs préoccupations potentielles. »
Parmi elles se trouve, l’accès au dark web, l’accès aux services de crypto-monnaies sans leur consentement, l’identité secrète, aux yeux du gouvernement, ou encore l’impossibilité de localiser l’utilisateur.
« Les parties demandent donc respectueusement du temps, jusqu’au 17 février 2023, pour discuter des implications de l’utilisation par le défendeur d’un VPN, pour formuler leurs positions respectives sur la manière dont cela affecte, le cas échéant, les conditions de mise en liberté sous caution proposées, et présenter des conclusions supplémentaires à la Cour. »
Il faudra donc attendre, le 17 février, pour savoir si son utilisation d’un VPN constitue une violation de sa liberté sous caution.
Ce qu’il faut retenir :
- SBF aurait utilisé deux fois un VPN, le 29 janvier et le 12 février. Cela inquiète le gouvernement compte tenu de sa liberté sous caution.
- Un VPN permet de cacher son identité en naviguant sur internet. Cela permet également d’accéder à des sites à l’insu du gouvernement, et via des réseaux étrangers.
- Le gouvernement va attendre le 17 février, afin d’éclaircir l’affaire avec le défendant SBF.
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