SBF devrait bientôt passer devant le juge pour les faits commis l’année dernière dans le cadre de l’affaire FTX. Alors que l’échéance approche, rien ne semble l’empêcher de continuer à s’exprimer de manière très libérée. Agacés, les magistrats ont donc pris une décision.
Le juge veut plus de discrétion de la part de SBF
SBF avait déjà révélé le contenu du journal intime de Caroline Ellison, ex-petite amie et PDG d’Alameda Research, dans le New York Times, il y a une semaine environ. Il n’aura pas fallu plus d’éléments afin qu’une ordonnance du procureur fédéral soit déposée sur le bureau du juge chargé de l’affaire FTX, Lewis Kaplan.
Ainsi, le juge devra décider si SBF doit cesser de s’adresser ou non aux médias. Toutefois, si l’interdiction s’applique à SBF, l’équité voudrait qu’elle s’applique également au parti adverse. Entre autres, les avocats de l’ex-PDG de FTX retiennent principalement les déclaration de l’accusation. Une lettre des avocats de SBF a été déposée sur le bureau du juge le même jour.
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SBF a réussi à mettre le juge en colère
Pour l’heure, le juge n’a pas encore pris sa décision concernant la possible mise sous silence de SBF et du parti adverse. Toutefois, il semble complexe pour Lewis Kaplan de forcer uniquement SBF au silence sans pour autant requérir la même demande de la part de l’autre parti. Par souci d’équité, il est donc probable que le juge ne puisse pas appliquer une quelconque décision.
De son côté, SBF attend toujours son procès. D’ici là, il semblerait que l’homme continue d’essayer de donner sa version des faits sans pour autant avoir à traverser le filtre médiatique et la masse de journalistes qui se dresse sur son chemin. Endossant le rôle de victime dépossédée de ses moyens, SBF devrait donc savoir s’il sera réduit au silence d’ici la fin de la semaine.
Ce qu’il faut retenir :
- SBF est un peu trop bavard selon le procureur du district sud de New York
- Le juge pourrait décider de l’interdire de s’adresser aux médias
- L’ex-PDG revêt le rôle de victime