Si beaucoup commencent à peine à se formaliser avec le concept de web 3.0, le web4.0 pointe déjà le bout de son nez. Résolument orienté sur l’immersion, le web 4 vise avant tout à faire harmoniser concepts réels et virtuels. Une ambition qui pourrait trouver des débouchés dans tous les secteurs de la société, qu’ils soient marchands ou non.

Dépasser la décentralisation du web 3.0

C’est en tout cas le souhait de la Commission européenne qui souhaite être à la pointe de la prochaine révolution technologique. Et, pour se donner les moyens de ses ambitions, la Commission européenne a d’ores et déjà lancé un programme stratégique de promotion du web 4.0. L’organe promet un environnement numérique ouvert, inclusif et basé sur l’équité entre les individus, les entreprises, mais aussi les administrations.

Dans cet univers du web 4.0, il sera par exemple possible d’accéder à des services publics virtuels. Quoi qu’il en soit, l’Europe souhaite définir des normes mondiales et devenir la référence en matière de développement du web 4.0.

Web 4.0 : un monde immersif

C’est la caractéristique première du web 4.0 qui sera pensé pour offrir des expériences immersives. L’un des objectifs du web4 est de créer un univers intuitif et fluide au sein duquel pourront évoluer des objets et des environnements numériques réels. Le web 4.0 vise aussi à fluidifier les interactions entre les humains et les machines. Pour y parvenir et proposer quelque chose de naturel, plusieurs outils et / ou thématiques pourraient s’avérer utiles. Citons pêle-mêle l’intelligence artificielle, mais aussi l’internet des objets (IoT).

Web 4.0 : un monde immersif

À l’instar du web3.0, le web 4.0 n’est jamais bien loin des technologies blockchain. Mais, si possible avec des blockchains maitrisant sur le bout des doigts le sujet de l’interopérabilité. Une thématique très en vogue aujourd’hui et au cœur du développement d’un très grand nombre de projets.

Au sein du web 4.0, les individus pourront évoluer au sein d’environnements pensés en trois dimensions. Le Graal du web 4.0 consisterait d’une certaine manière à proposer un environnement permettant de fusionner les réalités virtuelles, numériques et physiques avec le plus de justesse possible. Un concept que ne semble pas avoir maitrisé le métavers, sujet de crispation et d’inquiétudes chez beaucoup de personnes.

Le web 4.0 redéfinit le champ des possibles !

L’essence même du web 4.0 est de rayonner dans tous les pans de la société. Capable de transformer en profondeur des secteurs comme les services publics, le web 4 vise aussi à proposer des solutions viables dans le domaine de l’éducation ou encore des soins de santé. De manière générale, le web 4.0 est avant tout philosophique et vise à transformer les manières dont nous travaillons et les façons dont nous interagissons. Les jumeaux numériques pourraient par exemple permettre d’optimiser certains process de production.

Dans le monde médical, un monde virtuel bien structuré pourrait permettre d’utiliser plus facilement des simulations. Appliqué au domaine de la culture, le web 4.0 peut permettre une distribution radicalement différente du contenu.

En Europe, près de 4 000 entités différentes opèrent déjà dans le champ des mondes virtuels. Le vieux continent compte des ressources importantes sur ce segment avec près du quart des de la puissance de frappe mondiale. Un avantage que l’Union Européenne entend bien faire fructifier. Mais, pour faire connaître le concept, il sera probablement nécessaire de bien communiquer dessus. Il y a quelques semaine, une enquête menée en collaboration entre Chainalysis et Yougov tendait à appuyer le fait que le web3 restait en France un concept encore assez peu connu.

Outre la connaissance du sujet, le principal défi du web4 résidera sûrement dans l’acceptation du concept par le plus grand nombre. Et, lorsque l’on compare cela avec le succès mitigé de l’approche du métavers, l’exercice de conviction pourrait s’avérer difficile à mener.

Ce qu’il faut retenir :

  • Pour concurrencer le web 3.0 basé sur la décentralisation, l’Union Européenne voit déjà plus loin avec le web 4.0
  • Le web 4.0 se veut avant tout être un univers basé sur l’immersion
  • Si le web 4.0 dispose de débouchés presque infinis, il pose aussi un certain nombre de défis

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