Dans le sillage de mesures similaires prises par des pays comme le Portugal, l’Italie prévoit de renforcer la surveillance des cryptos et de prélever un taux important dès 2023.
Une nouvelle fiscalité pour les cryptos en Italie
Compte tenu de l’état actuel du marché crypto, la nouvelle fiscalité semble avoir peu d’importance. En effet, plus de 52 % des détenteurs de bitcoins sont en perte présentement.
Toutefois, les prédictions optimistes du gouvernement italien sont possibles. Car il a l’intention de prélever 26 % sur les cryptos dont les bénéfices dépassent 2000 euros.
Les autorités fiscales italiennes ont historiquement traité les cryptomonnaies comme une monnaie étrangère. Cela profitait grandement aux détenteurs de cryptomonnaies. Néanmoins, cela devrait changer au cours de la nouvelle année 2023.
En outre, les contribuables pourraient déclarer la valeur de leurs actifs à partir de 2023 pour une taxe de 14 % si la législation proposée par l’administration du Premier ministre Giorgia Meloni est adoptée.
L’objectif est d’amener un plus grand nombre d’Italiens à inclure les avoirs en cryptomonnaies dans leurs déclarations fiscales. Le projet de loi prévoit également des normes de divulgation et étend le droit de timbre aux cryptomonnaies.
L’Italie suit les traces du Portugal en proposant une importante taxe sur les cryptos
Le durcissement de la position de l’Italie intervient après que le Portugal, l’un des pays d’Europe les plus favorables aux crypto-monnaies, a dévoilé en octobre un projet visant à taxer à 28 % les gains à long terme sur les actifs numériques détenus. Cela reste tout de même moins que la France qui exige 30 %.
Selon les données de Triple A, un peu plus de 1,3 million d’Italiens, soit 2,3 % de la population, détiennent les cryptos. C’est beaucoup moins que les 5 % et 3,3 %, respectivement, au Royaume-Uni et en France.
Cette nouvelle réglementation intervient alors que le marché crypto connaît une baisse prolongée en raison du climat économique actuel. Cela s’ajoute à la pléthore de défaillances et d’effondrements spectaculaires, comme la récente disparition de la bourse FTX. Nombreux sont ceux qui affirment que les différentes baisses ont incité les régulateurs à renforcer leurs contrôles.
La réglementation des cryptomonnaies intéresse l’union européenne
Les autorités de l’Union européenne ont rejoint les législateurs du monde entier pour demander une réglementation plus stricte et plus transparente du secteur des cryptos.
The apparent stabilisation of bitcoin’s value is likely to be an artificially induced last gasp before the crypto-asset embarks on a road to irrelevance. #TheECBblog looks at where bitcoin stands amid widespread volatility in the crypto markets.
Read more https://t.co/Hk1LuYX2de pic.twitter.com/I3Uidks8Xo— European Central Bank (@ecb) November 30, 2022
L’Italie n’est pas le seul à se préoccuper de la réglementation des cryptos. Cet article de la BCE qui a été publié le 30 novembre représente le bitcoin comme un soldat qui a combattu vaillamment, mais qui est à bout de force.
Il s’agit d’un portrait de l’évolution du bitcoin vue à travers les yeux du directeur général et d’un conseiller principal de la Banque centrale européenne, respectivement Ulrich Bindseil et Jürgen Schaaf. Toutefois, cela ne retrace pas la globalité du bitcoin depuis sa création. Le portrait se focalise sur l’ici et maintenant, et les problèmes qui en découlent.
En dépit de la crise actuelle tout au long de l’année, provoquée par l’inflation, la guerre en Ukraine, la chute de Terra Luna ou encore l’effondrement de FTX, la crypto reste toujours debout.
Bien que la capitalisation boursière totale des cryptomonnaies ait perdu plus de 2000 milliards, les infrastructures continuent à se développer. À titre d’exemple, il y a le Dash 2 trade qui propose une plateforme de trading complète qui sera lancée après sa prévente.
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Dash 2 Trade
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