Encore une journée noire pour la monnaie unique, l’euro vient encore de perdre sa place dans le trio de tête. Dorénavant, derrière le billet vert, l’euro faiblit et continue sa descente depuis déjà quelques semaines.
Il faut dire que les hausses des prix de l’énergie notamment le gaz n’arrangent rien. Un phénomène qui n’est accentué depuis l’annonce par le géant russe Gazprom de la fermeture de son gazoduc pour maintenance faisant passer le mégawattheure à prés de 291 euros.
La crise ukrainienne seule responsable de la baisse de l’euro ?
Les experts estiment que cette tendance baissière est là pour durer et qu’il faudra des mesures fortes pour la stopper. L’euro, touché de plein fouet par la crise du gaz, se traite à 1,000 1 dollar (-0,36 %), après être retombé brièvement lundi sous la parité avec le billet vert (à 0,999) pour la première fois depuis la mi-juillet.
Comme bien souvent en situation de crise, le Dollar reprend sa place de valeur refuge en enregistrant une hausse de 0,2 % face aux devises internationales de référence.
Par ailleurs, l’augmentation des taux d’intérêt aux États-Unis et le risque de récession générale en Europe ont largement contribué à la dépréciation de la monnaie unique. Cette reprise du dollar a pour effet direct de rendre les importations plus coûteuses ayant pour effet direct une hausse du baril de Brent.
Ajoutons à cela que la réunion des Banquiers centraux à Jackson Home (USA) cette semaine, gèle pour le moment toutes décisions de la part des investisseurs.
Quel avenir face au Dollar ?
Cette tendance à la récession et cette parité d’Euro Dollars sont déjà bien perceptibles. Celle-ci poursuivra son impact sur l’économie mondiale pendant encore de longs mois, selon plusieurs experts.
En effet, 50 % des produits importés en zone euro sont de facture en dollars comme par exemple : le pétrole ou le Gaz par exemple dont les prix s’envolent depuis 6 mois. Conséquence directe, des prix plus chers en Euros et une baisse du pouvoir d’achat des ménages.
Néanmoins, l’Europe compte sur les 3 piliers majeurs de son industrie à savoir : Pharmaceutique, Automobile et Luxe dont la quasi-totalité de ses profits s’enregistre aux exportations.
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