Les récentes annonces de l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) du département du Trésor permettent de prendre connaissance des sanctions contre des Ransomwares et d’autres cyberactions illégales. Environ 10 personnes originaires d’Iran, membres du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran, ont été identifiées et deux organisations ont été impliquées.

Parmi les sanctions, une liste noire a été créée pour les adresses Bitcoin liées aux suspects. Les recherches des responsables du Trésor ont permis de retracer les cibles américaines du groupe iranien.

Celles-ci comprenaient en effet un hôpital pour enfants, une ville du New Jersey, une petite entreprise d’électricité et diverses autres entités. Les individus ont été identifiés comme étant des employés ou des associés de Najee Technology Hooshmand Fater LLC et d’Afkar System Yazd Company.

Des attaques par Ransomware visant de nombreuses entreprises et organisations américaines

En profitant des vulnérabilités logicielles, les pirates multiplient les cyberattaques contre le paiement d’une rançon. Ces derniers peuvent verrouiller un réseau ou un système informatique entier et en retenir l’accès jusqu’à ce que la cible décide de céder à la pression.

Le trésor dévoile donc les noms des 3 personnes accusées d’attaques par Ransomware visant de nombreuses entreprises et organisations américaines. Il s’agit de Mansour Ahmadi, Ahmad Khatibi Aghda et Amir Hossein Nikaeen Ravari.

Le ministère a alors imposé des sanctions, dont le blocage de ces adresses de portefeuilles Bitcoin qui ont été associées à l’opération de Ransomware, orchestrée par le Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran (IRGC). Ahmad Khatibi Aghada et Amir Hossein Nikaeed Ravari sont deux citoyens iraniens liés aux 7 adresses Bitcoin (BTC) que l’OFAC a sanctionnées.

Si les réseaux blockchain comme le bitcoin ont été utilisés par ces pirates pour obtenir leur rançon, c’est parce que les transferts de cryptomonnaies peuvent être plus difficiles à tracer comparé aux systèmes de paiement numériques traditionnels.

Le blocage des adresses de portefeuilles Bitcoin a été adopté comme sanction en raison de la réglementation des États-Unis, interdisant aux Américains d’interagir avec les présumés pirates ou les sociétés qu’ils gèrent. Ceci comprend les adresses de portefeuilles Bitcoin liées aux noms de leurs propriétaires présumés.

Les sanctions de l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) pourraient-elles affecter l’ETH

Le 8 août, l’OFAC a mis à jour sa liste de ressortissants spécialement désignés pour y inclure plus de 40 adresses de cryptomonnaies associées à Tornado Cash, basé sur l’Ethereum. Le « mixeur » de Smarts Contracts dans la DeFi n’a pas, en effet, bonne réputation auprès des régulateurs financiers du département du Trésor américain.

Il a été sanctionné seulement 3 semaines avant The Merge, ce qui a d’ailleurs surpris la communauté cryptographique. D’après le trésor, il aurait été utilisé pour blanchir de l’argent. En particulier des paiements effectués avec des cryptomonnaies « volées ».

Les investisseurs s’interrogent alors sur ce qui pourrait arriver si les CEX, les plus grands validateurs de PoS, commencent à sanctionner les adresses de piquetage d’ETH. Avec la liste d’adresses de 7 BTC associées à des ressortissants iraniens publiés, le trésor a toutes cartes en main pour également sanctionner les mécanismes Proof-of-stake comme Ethereum.

S’ils peuvent persuader les plus grands validateurs de PoS, les CEX, de commencer à sanctionner les adresses recevant des récompenses et des frais d’ETH staking, la résistance à la censure d’Ethereum se renforcera.

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