Alors que plus de deux trillions de dollars sont nécessaires pour inverser le changement climatique, le web 3 pourrait créer le pont nécessaire à faciliter ce changement.

Des trillions de dollars disponibles, mais un accès compliqué à la finance écologique

Alors que plus de 200 trillions de dollars seraient nécessaires pour stopper le réchauffement climatique dans le monde, seulement 2 trillions de dollars suffiraient à l’arrêter dans les pays en développement.

Si les 200 trillions paraissent inatteignables à l’heure actuelle, les 2 trillions semblent plus envisageables.

En effet, d’après un rapport de la banque Standard Chartered, plus de 8,4 milliards de dollars, appartenant à des investisseurs de détail, seraient prêts à être investis.

Toutefois, l’accès aux investissements et à la finance écologique est encore trop peu développé, pour rattraper le retard.

Selon l’organisme United Nation (UN), il existe “ un grand écart dans le financement.”

De toute évidence, le manque d’opportunité pour les particuliers est un véritable frein.

C’est dans ce contexte que Stefan Rust (CEO de Sonic Capital) a déclaré, à Forkast, que “la blockchain est la réponse parfaite pour une large partie des problèmes”.

L’organisme UN ajoute que la finance écologique doit rassembler « la détermination du secteur public avec les capacités entrepreneuriales du secteur privé »,

“Il y a plusieurs raisons pour lesquelles ce nombre est si élevé, mais celle que je trouve la plus poignante est le manque d’opportunités d’investissement. Les investisseurs de détail n’ont tout simplement pas accès au type d’investissements – tels que les énergies renouvelables, le reboisement et la préservation – où un impact réel peut être réalisé.” déclare le média Forkast.

Alors comment le web 3 peut révolutionner la finance écologique ?

Avant toute chose, de nombreux projets crypto écologique rassemblent des millions de dollars, lors de leur prévente de jetons (autrement appelées ICO).

Outre l’investissement dans un projet permettant de combattre activement le réchauffement climatique, les investisseurs peuvent également obtenir des sources de revenus.

Que ce soit par la technologie de staking, ou des services permettant d’obtenir des récompenses en agissant pour la planète, les investisseurs ont de nouvelles raisons d’investir leur argent dans la finance écologique.

De plus, certains projets permettent l’obtention de crédits carbones, via la technologie blockchain.

Alors que le marché des crédits carbones est presque inaccessible pour les particuliers, les projets web 3 peuvent grandement faciliter l’entrée sur le marché.

De toute évidence, les gouvernements peinent à tenir leurs promesses et la solution viendra des investisseurs de détail.

C’est donc là que la technologie blockchain et le Web 3 doivent intervenir.

Le web 3 a le potentiel de créer ce lien, entre la finance écologique et ces investisseurs possédant plus de 8 trillions de dollars.

Selon Stefan Rust, le web 3 pourrait amener plus de 2 milliards d’utilisateurs sur le marché de la finance écologique.

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Un besoin d’inclusion et d’innovation

Un des aspects essentiels de la technologie blockchain est la possibilité de “tokeniser” des biens, ou services.

Que ce soit des NFT, des crédits carbones ou encore des biens immobiliers, la tokenisation permet de les digitaliser.

Cette tokenisation a donc le potentiel, à elle seule, de révolutionner la finance.

De plus, l’arrivée des DAO pourra contribuer à accélérer ces mouvements écologiques.

Grâce à une structure décentralisée, ces sociétés communautaires peuvent rassembler ces investisseurs, derrière un projet commun et avec toute transparence (prodiguée par la technologie blockchain).

Selon le rapport de Standard Chartered, l’accessibilité et la compréhension à la finance écologique sont les plus grosses barrières pour les investisseurs de détail.

“En éliminant ces obstacles, nous pouvons faciliter le flux de 8,2 billions de dollars du capital des investisseurs particuliers en investissements durables dans 10 marchés en croissance en Asie, en Afrique et au Moyen-Orient.” ajoutent-ils.

De toute évidence, la technologie blockchain et l’industrie crypto ont le pouvoir de véritablement changer la tendance climatique alarmante.

Et l’innovation sera la clé pour permettre l’arrivée de ces 8,2 trillions d’actifs, prêts à être investis.

Ce qu’il faut retenir :

  1. Selon certains rapports, plus de 2 trillions d’actifs sont nécessaires pour inverser le réchauffement climatique dans les pays développés. De plus, 8,4 trillions seraient en attente d’être investis par les particuliers.
  2. Néanmoins, l’accès et l’opacité de la finance climatique sont les plus grandes barrières.
  3. En conséquence, la technologie blockchain et le web 3 pourraient permettre de faciliter l’entrée sur le marché.

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