Une filiale du Crédit Agricole, nommée CACEIS, obtient une autorisation du PSAN, auprès de l’AMF. Ils pourront désormais offrir des services cryptos à leurs clients.
A l’image de BlackRock, le Crédit Agricole fait volte face
Après que BlackRock ait contredit leurs attaques passées contre le Bitcoin, le Crédit Agricole fait désormais de même.
En effet, Philippe Brassac, le directeur général du Crédit Agricole, avait déclaré, en 2021, que le prix d’un Bitcoin serait de 1 dollar, en 2025.
Au vu de son prix actuel et des nombreux investissements dans le BTC, de nombreuses banques mondiales, la prédiction de Philippe Brassac a très mal vieillie.
« Comment tant de personnes informées, sensées et éduquées ont pu se convaincre que la valeur du bitcoin ne pouvait que monter dès lors que le moindre doute provoquerait inéluctablement une prophétie autoréalisatrice inverse ? » avait-il déclaré, en avril 2021.
Compte tenu de la tendance actuelle, menée par de nombreuses demandes d’ETF, le Crédit Agricole rejoint désormais les deux autres banques françaises, enregistrées à la PSAN.
Comme l’indique leur communiqué, le Crédit Agricole, via CACEIS, se déclare « partie prenante » de l’industrie crypto.
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A l’image de la filiale de la Société Générale, nommée Forge et de la banque Delubac & Cie, la filiale CACEIS, du Crédit Agricole, rentre dans le cercle très fermé des institutions financières pouvant offrir des services crypto-monnaies.
« A CACEIS, nous sommes convaincus que l’innovation et la réglementation vont de pair. L’enregistrement PSAN est la consécration de plusieurs mois de travail et la reconnaissance du rôle de tiers de confiance assuré par CACEIS.» Déclare Eliane Méziani, gérante des affaires publiques de CACEIS.
Une autorisation pour garder des cryptos mais pas pour en acheter ou en vendre
L’aspect le plus important est que, les clients de CACEIS, pourront uniquement déposer leurs crypto-actifs.
Au contraire de ses deux autres concurrents, CACEIS pourra, dans un premier temps, uniquement proposé de conserver les cryptos de leurs clients.
« Concrètement, nous allons proposer à nos clients un service de conservation des clés privées, basé sur une solution technique de pointe.» Déclare Arnaud Misset, Chef Digital de CACEIS.
Selon eux, cette ouverture au monde des crypto-monnaies répondrait « à la demande croissante des sociétés de gestion et investisseurs institutionnels sur cette catégorie d’actifs. »
Il est bon de signaler que l’enregistrement à la PSAN est obligatoire, pour offrir des services cryptos en France, comme le déclare l’AMF.
A ce jour, plus de 82 entreprises ont obtenu cet enregistrement à la PSAN, dont l’exchange français Coinhouse, ou le plus gros exchange au monde Binance.
Toutefois, les institutions financières sont encore peu nombreuses.
Malgré tout, le nombre risque de rapidement grossir, après que le FUD ait laissé place à une tendance clairement bullish, initiée par le géant BlackRock.
Ce qu’il faut retenir :
- La filiale CACEIS, du Crédit Agricole, obtient une autorisation de la PSAN.
- En conséquence, ils pourront offrir des services de custody crypto.
- A l’heure actuelle, trois banques françaises ont obtenu cette autorisation. 82 autres entreprises crypto s’ajoutent à cette liste.
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