Selon Brian Armstrong, le CEO de Coinbase, la SEC aurait demandé à l’exchange de délister ses plus de 200 crypto-monnaies sauf le Bitcoin.
Brian Armstrong révèle la tentative de la SEC de délister toutes les cryptos sauf le Bitcoin
JUST IN – The SEC told Coinbase “you need to delist every asset other than bitcoin.”
“We believe every asset other than #bitcoin is a security.” pic.twitter.com/wlG6J6qew1
— Bitcoin Magazine (@BitcoinMagazine) July 31, 2023
Selon une interview de Brian Armstrong, CEO de Coinbase, par le Financial Times, la SEC aurait demandé à l’exchange de délister toutes ses crypto-monnaies de leurs services, sauf le Bitcoin.
Pour rappel, Brian Armstrong avait expliqué au Wall Street journal, que la SEC avait déclaré, un an auparavant, que toutes les cryptos, sauf le bitcoin, étaient des titres.
Cette déclaration de la SEC est arrivée soudainement, après plusieurs années de collaboration, pour définir un cadre réglementaire.
“Ils sont revenus vers nous, et ils ont dit . . . nous pensons que chaque actif autre que le bitcoin est un titre. Et, nous avons dit, eh bien, comment en arrivez-vous à cette conclusion, car ce n’est pas notre interprétation de la loi. Et ils ont dit, nous n’allons pas vous l’expliquer, vous devez supprimer tous les actifs autres que le bitcoin.” a déclaré Armstrong au Financial Times.
Pour rappel, dans ce dépôt de plainte, la SEC a nommé 12 crypto-monnaies comme étant des titres.
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De plus, le 7 juillet, la SEC est repartit à l’attaque en déclarant que Coinbase “savaient qu’ils violaient la loi” et qu’ils avaient “pris la décision calculée de prendre ce risque au nom de la croissance de son activité.”
Dans la mesure où Coinbase possède plus de 200 crypto-monnaies différentes sur leur plateforme, accepter la requête de la SEC aurait pu mettre sérieusement en danger la santé de leur entreprise.
“Nous n’avions vraiment pas le choix à ce moment-là, retirer de la liste tous les actifs autres que le bitcoin, ce qui, soit dit en passant, n’est pas ce que dit la loi, aurait essentiellement signifiés la fin de l’industrie de la cryptographie aux États-Unis. Cela en a fait un choix facile. Allons au tribunal et découvrons ce que dit le tribunal.” a déclaré Armstrong.
Un combat sans fin ?
Il est bon de rappeler que la SEC est sur tous les fronts.
Outre leur attaque contre Coinbase et Binance, la SEC est également en bataille juridique contre la société Ripple, depuis plusieurs années.
La récente victoire partielle de Ripple, alors que la juge a déclaré que leur jeton XRP n’était pas un titre, aura donc donné raison à Coinbase.
Se plier à cette demande catégorique aurait également mis en danger toute l’industrie et aurait donné le pouvoir à la SEC de mettre son emprise sur celle-ci.
C’est dans ce contexte que la SEC ne fait que ralentir le développement de l’industrie, en essayant de la réglementer par la force, plutôt que par le dialogue.
C’est d’ailleurs ce qu’avait déploré l’ancien chef de la SEC, qui demandait un meilleur « alignement d’intérêt ».
“Il y a un tas d’entreprises américaines qui ont construit des modèles commerciaux en partant du principe que ces jetons cryptographiques ne sont pas des titres. Si on leur dit le contraire, beaucoup d’entre eux devront arrêter les opérations immédiatement.”a déclaré Charley Cooper, ancien chef de cabinet de la CFTC.
Le dialogue semble rompu et le dénouement devra sans doute se dérouler dans les tribunaux.
Il est bon de rappeler que, selon Gary Gensler lui-même, seul le Congrès avait le pouvoir de réglementer l’industrie crypto.
Il faudra sûrement attendre une déclaration du congrès américain, pour espérer une fin plus heureuse pour l’industrie crypto aux US.
Ce qu’il faut retenir :
- La SEC a déclaré que toutes les crypto-monnaies étaient des titres sauf le bitcoin.
- De plus, ils auraient demandé à Coinbase de retirer toutes les crypto-monnaies de leurs services, sauf le Bitcoin.
- Cette réglementation par la force pousse à espérer une intervention du Congrès.
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