Artemis est le programme de la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Il annonce ce qui pourrait être le début d’une nouvelle étape dans la course à l’espace entre les deux puissances que sont la Chine et les États-Unis. L’objectif de ces derniers est d’établir des opérations durables sur la lune.
Le lancement de ce programme américain est prévu courant ce mois et il vise à envoyer à nouveau des astronautes à la surface du satellite naturel de la Terre. Ces derniers devraient établir les bases d’un campement permanent dont l’objectif serait d’extraire des minéraux et d’autres ressources sur la lune.
Cette planète pourrait également être utilisée par les futurs astronautes comme rampe de lancement et faciliter des missions vers des endroits plus éloignés du système solaire, comme la planète Mars.
La NASA prévoit d’envoyer les premiers astronautes sur la lune en 2024, dont une femme
Le programme de la NASA, Artemis, regroupe plusieurs objectifs, dont l’envoi de la première femme astronaute, et la première personne de couleur sur leur satellite. Une politique de diversité inclusive qui vient, d’une manière, améliorer les précédentes sélections d’astronautes pour les missions spatiales.
En effet, pour les 6 missions américaines auxquelles ont participé les 12 premières personnes qui ont foulé la surface de la lune, l’équipage était uniquement composé d’hommes.
En ce qui concerne alors le nouvel équipage à mettre en place pour Artemis, ceci se fera avec le temps. Pour le moment, les premières missions sur la lune seront réalisées cette année et elles se feront sans équipage. Il s’agira de missions dont l’objectif sera de réaliser des tests, des collectes de données clés grâce à la fusée SLS et à la capsule Orion.
Les missions avec l’équipage des premiers astronautes pour se rendre sur la lune sont essentiellement prévues pour l’année 2024. L’équipage va être propulsé dans l’espace durant 10 jours, afin de réaliser une opération de type « flyby », tester les capacités du véhicule, avant d’envisager le premier atterrissage.
Les premières missions du programme Artemis représentent donc les bases nécessaires à la NASA pour établir des opérations à long terme sur la lune. Les grandes lignes sont entre autres :
- L’installation d’antennes pour explorer d’autres régions de l’univers ;
- Le test et la commercialisation de la glace d’eau lunaire ;
- La récolte de l’énergie solaire.
La réussite de ces initiatives pourrait devenir une entreprise rentable pour les États-Unis.
La construction d’un campement autosuffisant par le programme Artemis
Le grand défi du programme de la NASA est de parvenir à construire un campement, de préférence autosuffisant, en tirant parti de toutes les ressources disponibles sur la surface lunaire. Autrement, il sera difficile de financer régulièrement des missions dans l’espace, car elles sont très coûteuses.
Un campement autosuffisant pourra notamment aider à alimenter les installations grâce à l’énergie solaire. La consommation des astronautes pourra, en partie, être assurée grâce à l’utilisation de la glace d’eau.
Enfin, le reste des minéraux et des ressources utiles pourront être envoyés sur terre pour être dans le meilleur des cas commercialisés. Les recettes générées serviront de ressources financières qui vont aider au maintien de l’agence sur la lune.
La scientifique au laboratoire de physique appliquée (APL) de l’université Johns Hopkins, Rachel Klima, a déclaré :
« Il y a beaucoup d’enthousiasme à vouloir construire une économie centrée sur une présence durable sur la lune ».
La CNSA chinoise fait également ses premiers pas dans cette direction
La possibilité d’établir une base permanente sur la lune est également explorée par la Chine. Cette puissance mondiale s’est récemment associée à une autre puissance, la Russie, pour lancer le projet dénommé International Lunar Research Station (ILRS).
L’objectif est également de construire un campement entièrement habité d’ici à 2030. De cette manière, l’équipe mise en place pourra tester des technologies, mais également exploiter les ressources susceptibles d’être commercialisées. L’exploration de l’espace sera donc plus simple grâce à cette base lunaire.
L’équivalent chinois de la NASA, la China National Space Administration (CNSA), se charge de superviser le projet et elle prévoit de déjà passer à la première étape, la reconnaissance.
Des Rovers seront donc envoyés, ainsi que d’autres véhicules robotisés capables d’explorer la surface de la lune et d’effectuer certains tests. De cette manière, les meilleurs endroits où l’équipage peut poser le pied seront identifiés en amont pour quand l’agence sera prête.
Ensuite, l’agence pourra initier des missions plus ambitieuses. Elles impliquent l’utilisation d’engins spatiaux qui vont recueillir des échantillons du contenu de certains cratères susceptibles de contenir de la glace d’eau lunaire.
Des cargaisons contenant les matériaux nécessaires pour commencer la construction du campement vont être aussi transportées.
La Chine envisage la mise en place de ses opérations en collaboration avec la Russie et d’autres pays à la surface du satellite d’ici 2036.
Nous avons aussi :
- Le mixeur Tornado Cash est sanctionné par les Etats Unis – Pourquoi ?
- Le jeton de Tornado Cash s’effondre après sa récente restriction aux Etats-Unis
- Facebook évite de justesse de se faire blocker à travers l’Europe
Battle Infinity - Meilleure prévente de crypto 2022
- Jeu Metaverse Basé sur les NFT - battleinfinity.io
- Thème des Sports Fantastiques
- Jouez pour Gagner (P2P) - Jeton IBAT
- Propulsé par Unreal Engine
- Prévente Jusqu'en Octobre - 16500 BNB Hard Cap
- Audité par Solid Proof, Vérifié par CoinSniper