L’un des griefs d’accusation que l’on porte à l’encontre du monde de la crypto est son incompatibilité avec l’écologie. Certains acteurs du marché des cryptomonnaies bouleversent l’environnement en raison de leur activité. C’est le cas par exemples, des fermes de minage. Elles produisent non seulement des bruits sonores, mais elles sont extrêmement énergivores.
Fort heureusement, il y a de nombreux projets qui se développent de nos jours et dont l’objectif, est de promouvoir le développement durable. Les projets de cryptomonnaies tels que Solar Coin ou encore IMPT, s’efforcent à faire du monde un endroit meilleur, où il fait bon vivre.
L’adoption massive de la crypto constitue-t-elle un désastre pour l’écologie?
Plusieurs analystes estiment à tort ou à raison, que l’utilisation des crypto constitue un désastre écologique. C’est d’ailleurs en raison des répercussions du bitcoin sur l’environnement, que le fondateur de Tesla Elon Musk, a suspendu la décision d’accepter les paiements en bitcoin.
Pour fonctionner correctement, les fermes de minage utilisent des matériels sophistiqués qui avouons-le, sont gourmands en énergie. En guise d’exemple, la consommation énergétique du bitcoin était estimée à 134 térawatts-heures (tWh), en 2021.
La consommation énergétique augmente, au fur et à mesure que la difficulté de minage s’intensifie. Ce qui suppose qu’en 2022, le bitcoin est devenu plus énergivore qu’il ne l’était en 2021. Aujourd’hui, la blockchain Bitcoin consomme plus d’électricité que la consommation annuelle de la Suède.
Si les écologistes attaquent avec virulence l’industrie des cryptomonnaies, en qualifiant les fermes de minage de fléau écologique, c’est parce que les machines qu’elles utilisent émettent quotidiennement des tonnes de dioxyde de carbone (CO2), dans la nature. Elles accélèrent de ce fait, la dégradation de la couche d’ozone.
S’il est vrai que le coût écologique du minage de la crypto est une réalité indéniable, il est tout aussi vrai que plusieurs acteurs tentent de résoudre ce problème à différents niveaux.
Crypto et écologie ne sont pas forcément incompatibles
L’utilité des cryptomonnaies n’est plus à démontrer. Cette nouvelle classe d’actifs, constitue pour de nombreuses raisons, un moyen de paiement révolutionnaire. C’est pour cette raison qu’au lieu de grossir le rang des pourfendeurs, certaines personnes physiques et morales se battent pour que crypto et écologie fassent bon ménage.
C’est le cas, par exemple, de l’organisation internationale non gouvernementale Greenpeace, qui a lancé une campagne intitulée “Change the code, not the climate”. L’objectif visé est d’amener les développeurs à abandonner la « preuve de travail », une technologie considérée très énergivore pour la « preuve d’enjeu », une méthode de consensus moins énergivore.
Depuis le 15 septembre dernier, la blockhain Ethereum a réduit de 99% sa consommation d’énergie grâce à son Merge, une mise à niveau historique. En passant du Proof-of-Work au Proof-of-Stake, ce géant du monde de la crypto prouve s’il le fallait encore, que certains acteurs de l’industrie des cryptomonnaies mettent un point d’honneur sur l’écologie.
Pour rappel, en juillet 2021, Bitcoin Mining Council avait estimé que la part des énergies renouvelables dans le minage était de 56 % au niveau mondial. Cela prouve à suffisance, que plusieurs acteurs du marché des cryptomonnaie intensifient leurs actions, pour que la crypto et l’écologie se retrouvent désormais au cœur d’un même combat: celui de la préservation de l’environnement.
Solar Coin, un projet crypto en phase avec l’écologie
Le Solarcoin est une crypto verte très en vue, qui met un point d’honneur sur l’écologie. Ce projet ambitionne de récompenser les personnes qui installent des panneaux solaires sur leur propriété, en utilisant le jeton SLR. Pour faire simple, SolarCoin vise à accroître l’adoption de l’énergie solaire en offrant aux investisseurs des récompenses en cryptomonnaies.
De façon concrète, Les propriétaires d’installations peuvent se connecter au projet SolarCoin pour gagner un jeton SolarCoin (SLR) gratuit pour chaque MWh (mégawattheure) d’énergie produite.
La genèse de ce projet remonte à l’année 2014. Il a été créé par un groupe de bénévoles, convaincus que l’énergie solaire est la clé d’une planète plus durable. Le jeton SolarCoin (SLR) a été lancé la même année en tant qu’actif numérique négociable, qui récompenserait les investisseurs qui exploitent les panneaux solaires et l’énergie solaire.
IMPT, une crypto verte respectueuse de l’environnement est actuellement en prévente
Le projet IMPT est en passe de révolutionner l’industrie des cryptomonnaie. La popularité des investissements cryptés axés sur les mesures ESG s’est considérablement accrue au cours des derniers mois.
Contrairement au Solarcoin, qui incite ses utilisateurs à installer des panneaux solaires, l’IMPT ambitionne de réduire les émissions de carbone d’une manière différente : en encourageant les achats socialement responsables.
L’idée d’achats socialement responsables est relativement nouvelle et s’articule autour de l’idée que le monde serait meilleur si les consommateurs étaient récompensés pour leurs achats auprès d’entreprises ayant un score ESG plus élevé, car ces entreprises sont plus respectueuses de l’environnement.
Les cryptomonnaies ont une mauvaise réputation en ce qui concerne leur empreinte carbone et leur consommation excessive d’énergie. Fort heureusement, ce nouveau jeton appelé IMPT présente non seulement des références vertes au niveau du protocole, mais aussi dans son offre commerciale, qui se concentre sur l’échange sécurisé de crédits carbone.
IMPT est une plateforme de compensation des émissions de carbone qui met en relation des marques avec des particuliers et des entreprises désireux de réduire leur empreinte carbone. Le projet cherche à avoir un impact maximal et a déjà accompli une grande partie du travail difficile, en ralliant des milliers de grandes marques à son projet.
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