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Coinbase donne publiquement sa réponse à la procédure engagée par la SEC. Selon eux, l’inaction de la SEC est « mauvaise pour l’Amérique ».

Coinbase répond publiquement à la SEC

Comme l’indiquent les nombreuses cibles de la SEC, l’incertitude réglementaire met en porte-à-faux, tous les acteurs de l’industrie crypto aux USA.

Coinbase a alors initialement posté son attaque en justice contre la SEC, le lundi 28 avril, à travers un blog post.

« Le refus de la SEC d’officialiser sa décision de ne pas engager de décision de réglementation a créé une incertitude paralysante dans l’industrie, tout en excluant le contrôle judiciaire direct. » est-il écrit sur leur document d’action en justice, contre la SEC.

En rapport : Coinbase poursuit la SEC pour le bien de l’industrie de la crypto

En effet, ce qui vient d’autant plus créer ce contexte tendu est le fait que la SEC ne répond pas aux demandes des entreprises crypto, désirants se plier à la loi.

Cette incertitude dure alors, puisque la SEC n’a toujours pas répondu à la pétition de Coinbase, datant de l’été 2022.

En effet, la mauvaise histoire entre Coinbase et la SEC, a probablement commencé lors de la publication de celle-ci.

Cette pétition visait à obtenir plus de clarté dans la réglementation et notamment dans la classification des cryptos, en tant que commodités, ou titres financiers.

Il est bon de signaler que cette nouvelle action en justice était estampillée par un délai de réponse « convenable », accordé à la SEC.

Il est même indiqué un délai de 7 jours, à compter du lundi 24 avril.

La SEC semble donc toujours ignorer ces attaques, puisque Coinbase a finalement publiée publiquement leur réponse, sur leur chaîne youtube.

Coinbase se dit prêt à affronter la SEC, mais ne veut pas avoir à en venir jusque là

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Brian Armstrong, CEO de Coinbase, au côté de Paul Grewel, directeur juridique de Coinbase, ont une nouvelle fois montré leur confiance, quant à l’issue positive de cette affaire en justice.

La vidéo, alors nommée par Armstrong comme une « Wells Response », leur a permis de confirmer publiquement leur désir de coopérer avec la justice américaine.

Par ailleurs, Brian Armstrong avoue également qu’il était bien conscient, que construire son entreprise aux USA, serait une tâche plus que difficile.

En effet, étant divisée en plusieurs centaines d’états, la réglementation est d’autant plus compliquée à mettre en place.

Néanmoins il a bien choisi les USA, afin de ne pas fuir les responsabilités et de conforter son objectif qui est de créer un monde économique plus libre.

« Nous allons travailler avec plusieurs régulateurs pour rendre cette industrie sûre et fiable. Et un Wells Notice à ce stade, quand il n’y a pas un livre de règles clair ce n’est pas constructif et ce n’est pas bon pour l’Amérique. » Déclare Brian Armstrong.

Ils insistent sur le fait qu’ils sont prêts à travailler, main dans la main, avec les régulateurs, dont la SEC.

Toutefois, ils auraient toujours reçu « que du silence comme réponse », et se disent prêt à défendre leurs intérêts devant la justice.

« Coinbase se défendra vigoureusement dans les litiges s’il s’agit de cela. Mais il n’est pas nécessaire d’en venir à cela. Nous sommes prêts à nous présenter à vos bureaux chaque jour, à tout moment, pour discuter d’une voie viable pour notre industrie. Mais nous ne trouverons pas ce chemin sans véritable dialogue. » Déclare Paul Grewel.

Coinbase et la SEC ne semblent pas faits pour s’entendre

« Je pense que le message que j’aimerais vraiment laisser aux commissionnaires et à la SEC est que nous nous engageons à travailler dans le périmètre réglementaire. Nous voulons voir une structure de marché claire pour le trading de titres cryptographiques. Toutes les cryptos ne sont pas des titres, certaines cryptos sont des marchandises, il y a des pièces stables, il y a des cryptos qui sont des œuvres d’art. » Conclut Brian Armstrong, sur la vidéo.

En effet, cette distinction entre titre et commodité, pour les crypto-monnaies, continue d’être floue.

Comme l’indique l’incapacité du chef de la SEC, Gary Gensler, à définir si l’Ethereum était une commodité ou non, l’incompréhension règne donc également au sein même des régulateurs.

Pour finir, Brian Armstrong continue de fièrement défendre l’industrie et met à disposition une pétition et un mint de NFT, afin de “promouvoir la politique pro-crypto”.

La pétition aurait déjà rassemblé plus de 40,000 signataires.

Ce qu’il faut en retenir :

  1. Coinbase ne veut pas avoir à en venir à la justice contre la SEC, mais ils sont “prêts si cela devait en arriver là”.
  2. Ils déclarent être prêts à travailler avec tous les régulateurs, pour construire une industrie plus fiable et sécurisée.
  3. De plus, le manque de clarté est “mauvais pour l’Amérique”.

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