Le CEO de la plateforme d’échange de cryptomonnaies Binance, a réagi par rapport aux accusations portées contre lui et contre sa société. Changpeng Zhao nie tout lien avec le gouvernement de la République Populaire de Chine.
Pour lui, les différentes étiquettes qu’on lui colle sur les réseaux sociaux actuellement, est l’œuvre de certaines entreprises concurrentes.
Changpeng Zhao rejette en bloc les accusations portées contre Binance et contre lui concernant la Chine
Changpeng Zhao, connu plus sous le pseudonyme CZ, affirme urbi et orbi que la bourse de cryptomonnaies Binance n’est pas dans la poche du gouvernement chinois. C’est à travers un billet de blog, que le chef d’entreprise sino canadien a riposté aux critiques formulées contre sa personne.
CZ précise à toutes fins utiles, que l’équipe de direction est majoritairement composée d’européens et d’américains. S’agissant du personnel, le chef de la plateforme centralisée Binance, affirme que les employés sont disséminés à travers tous les continents.
La politique de recrutement de Binance consiste à rechercher constamment les talents à travers le monde. Il y a des salariés de différentes nationalités qui travaillent dans un environnement multiculturel. Selon Changpeng Zhao, cette campagne médiatique contre sa personne procède d’une déduction.
Voici d’ailleurs ce qu’il affirme à cet effet:
“La déduction est que, parce que nous avons des employés d’origine chinoise, et peut-être parce que je suis d’origine chinoise, nous sommes secrètement dans la poche du gouvernement chinois.”
Dans l’article publié sur le blog de Binance le 1er septembre dernier, CZ explique que l’entreprise n’a aucune existence légale en Chine, et qu’elle n’a pas l’intention d’en avoir à l’avenir.
Juridiquement, Binance n’est pas une société constituée en Chine. Elle n’est donc pas assujettie aux lois chinoises et n’entretient aucun rapport avec le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire.
Dans sa réplique Changpeng Zhao affirme:
“Nous sommes une cible facile pour les intérêts spéciaux, les médias et même les décideurs politiques qui détestent notre industrie”.
La plateforme Binance et ses déboires judiciaires
Pour rappel, la plateforme Binance est la plus grande plateforme d’échange de cryptomonnaies en matière de volume de transaction. À ce titre, elle se retrouve régulièrement dans le viseur de plusieurs organes de régulation.
Récemment, des procureurs fédéraux travaillant pour le ministère américain de la Justice ont demandé à la bourse de produire des informations relatives à des contrôles de blanchiment d’argent et à des conversations entre des personnes importantes au sein de la société, dont Zhao lui-même.
Abordant certains aspects des accusations portées contre Binance, CZ fait allusion à une ancienne campagne visant à ternir son image. Cette campagne aurait été lancée par des concurrents par le biais d’un microsite anonyme.
CZ évoque ses déboires avec son pays d’origine
Dans l’article publié sur le blog de Binance, Changpeng Zhao est revenu sur son enfance. CZ a d’ailleurs exprimé son profond regret d’avoir été contraint de fuir son pays d’origine à plusieurs reprises.
Le CEO de Binance affirme :
“Le simple fait d’être d’origine chinoise ou d’avoir émigré de Chine ne devrait pas être une lettre écarlate que l’on doit porter pour le reste de sa vie. Cela ne devrait pas non plus donner le champ libre aux gens pour lancer des calomnies, faire de fausses déclarations ou mettre en doute la loyauté d’une personne envers son pays.”
Depuis l’âge de 12 ans Changpeng Zhao vivait au Canada avec ses parents en tant qu’expatrié. Il n’est rentré en Chine qu’en 2005, au moment où l’industrie des technologies du web a commencé à exploser dans le pays.
Changpeng Zhao évoque le statut juridique de Binance
Selon Changpeng Zhao, Binance n’a jamais été constitué en tant que société en Chine. L’entreprise possède des filiales dans de nombreux pays, notamment en France, en Espagne, en Italie, aux Émirats arabes unis et au Bahreïn (pour n’en citer que quelques-uns).
Dans le billet de blog édité le 1er septembre dernier, ÇA n’a pas manqué d’aborder la thèse selon laquelle Guangying Chen serait le véritable propriétaire de la bourse de cryptomonnaies Binance .
Voici ce qu’il déclare à cet effet :
“Parce que son nom figure sur les premiers documents de Bijie Tech, les détracteurs de Binance ont sauté sur l’occasion pour diffuser une théorie de conspiration selon laquelle Guangying était secrètement le propriétaire de Bijie Tech et peut-être même de Binance.”
Chanpeng Zhao réfute également les allégations selon lesquelles, Guangying (Heina) Chen serait un agent secret à la solde des autorités chinoises. Pour lui, sa collaboratrice de longue date et amie personnelle, n’est pas un agent infiltré.
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