Les taux hypothécaires augmentent aux États-Unis, et cela commence à se ressentir sur les ventes de logements, ainsi que la bulle immobilière. De plus, la volatilité du marché du logement a entraîné par effet domino une réduction de la demande, faisant ainsi augmenter les taux à une vitesse inattendue.
Les prix et les ventes commencent à sérieusement grimper, de près de 17 % – et cela inquiète de nombreux experts du marché immobilier. La Fed avait augmenté ses taux d’intérêt, néanmoins la crise semble s’enliser.
La position de la Fed est la suivante : “le marché immobilier américain devrait être plus stable et moins volatil dans les années à venir.”
La Fed a également mentionné l’éventualité de nouvelles hausses des taux d’intérêt, ayant ainsi un impact sur le marché du logement américain.
Il faut dire que la hausse des prix couplée à une baisse des ventes ne serait pas un problème pour le secteur immobilier (donc la bulle immobilière) si les bénéfices étaient au rendez-vous. Hélas, ils ont diminué à la fois dans le secteur des constructeurs et dans le secteur de la vente de biens. La conjoncture et le covid-19 ont semé le doute dans les finances des ménages américains. L’incertitude a littéralement fait chuter les taux.
En janvier 2021, le TAEG a chuté de 2,65%, en septembre 2022, le TAEG pour le même type avait grimpé lui de 5,56% selon Freddie Mac.
Voici les dix villes américaines qui enregistrent les plus fortes baisses:
- Boise, Idaho
- Austin-Round Rock-Georgetown, Texas
- Phoenix-Mesa-Chandler, Arizona
- San Jose-Sunnyvale-Santa Clara, California
- Las Vegas-Henderson-Paradise, Nevada
- Salt Lake City, Utah
- North Port-Sarasota-Bradenton, Florida
- San Diego-Chula Vista-Carlsbad, California
- Provo-Orem, Utah
- Stockton, California
Des taux hypothécaires en augmentation : Vers une explosion de la bulle immobilière ?
Les taux hypothécaires ont augmenté par simple réaction aux banques centrales. Étant donné que celles-ci, y compris la Fed aux États-Unis, sont des institutions privées, celles-.ci ne baissent pas leur taux et donc pas leur taux d’intérêt en temps de crise, comme elles sont censées le faire.
À l’inverse, elles augmentent les taux d’intérêt quand les marchés financiers sont équilibrés et qu’ils n’ont pas besoin d’être saufs.
Ces hausses sont le fait d’une réaction aux mesures de sauvegarde des banques centrales, comme l’achat de plus de dettes souveraines, par exemple.
« Les acheteurs ont vraiment un pouvoir de négociation pour la première fois depuis plusieurs années », a déclaré Nicole Bachaud, économiste senior chez Zillow. « Mais c’est avec la mise en garde, seulement si vous pouvez vous permettre le prix de l’immobilier en ce moment. »
Avec des taux hypothécaires à leur plus haut niveau depuis plus d’une décennie, certains des endroits les plus convoités aux États-Unis connaissent une baisse de la demande.
Les économistes anticipent une hausse de plus de deux points de pourcentage du taux directeur dès la première réunion de la Fed en 2011.
Le prix moyen d’un logement à vendre a grimpé de 3,1 % au premier trimestre par rapport au trimestre précédent. Le prix moyen d’un logement à vendre est passé pour la première fois au-dessus des 200 000 $ sur le marché américain national, selon les données mensuelles publiées par Zillow.
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