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Eleanor Terrett et Charles Gasparino déclarent sur Fox Business, que l’agenda de l’ancien fonctionnaire de la SEC, William Hinman, offre un regard approfondi sur les motifs réels, qui fondent la poursuite de Ripple.

Selon eux, tout découle de l’envie de la SEC de contrôler le marché embryonnaire des cryptomonnaies. Les auteurs de cette allégation estiment que Ripple n’est qu’une victime collatérale, injustement ciblée, ce qui lui vaut les ennuis judiciaires actuels.

L’agenda de Hinman pourrait remettre en cause l’impartialité des poursuites engagées contre Ripple

Fox Business est parvenu à mettre la main sur l’agenda de William Hinman, ainsi que des rédactions mineures. Le document couvre son mandat de près de quatre ans à la SEC.

Néanmoins, on ne sait pas pour l’instant, si les documents donnent une description complète de ses activités quotidiennes, lorsqu’il était directeur financier de l’organe de régulation

Les documents ont été envoyés aux investisseurs de XRP, en réponse à une demande de Freedom of Information Act, de Stuart Young et Andrew Forbes.

Selon FOX Business, les documents démontrent comment la SEC a tendu la main à un large éventail de personnalités influentes de l’industrie des cryptomonnaies, y compris l’énigmatique créateur du bitcoin, Satoshi Nakamoto.

L’ex fonctionnaire de la Sec serait-il l’instigateur du procès contre XRP?

Hinman a travaillé de 2017 à 2020, sous la direction de l’ancien président de la SEC, Jay Clayton, la personne nommée par Trump. Son rôle consistait à réfléchir à comment l’organe de régulation pourrait réglementer les cryptomonnaies.

En décembre 2020, à la fin du mandat de Clayton, la SEC a intenté une action en justice contre Ripple Labs, pour des ventes non enregistrées de jetons XRP à des investisseurs.

Ripple réfute ces accusations, affirmant que XRP est une monnaie apparentée au Bitcoin et à l’Ether ses concurrents, plutôt qu’un titre. Il sert également à faciliter les paiements sur un réseau décentralisé comme le leur.

Hinman a rencontré des responsables d’Ethereum à plusieurs reprises, selon l’agenda. Fox Business indique que Hinman a rencontré des entités liées à Ethereum quatre fois, entre 2017 et 2018.

William Hinman a organisé le 29 mars 2017 par exemple, une réunion avec ConsenSys, une entreprise de logiciels qui utilise uniquement la blockchain Ethereum. Les cadres qui ont assisté à la réunion n’ont pas été formellement identifiés dans l’agenda.

Le calendrier d’Hinman montre également que Ripple et son équipe juridique ont rencontré des représentants de la SEC une fois en avril 2018, trois fois en 2019 et deux fois encore en 2020.

L’une des réunions a eu lieu quelques jours seulement, avant que l’organe de régulation n’enclenche son action en justice contre la société Ripple Labs.

Un porte-parole de Ripple a refusé de faire des commentaires sur le sujet, puisque l’affaire est pendante devant la justice. L’agenda de Hinman contenait également une note, indiquant une réunion avec l’énigmatique Satoshi Nakomoto.

Une inscription en date du 23 août 2017, mentionne une “réunion de 11 heures à 12 heures avec Satoshi Nakamoto, et Tim Draper, salle 5000 au siège…”. La réunion s’est déroulée en présence de Draper certes. Cependant, il était accompagné d’une personne qui s’est fait passer pour Satoshi Nakamoto.

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