La première ministre a annoncé l’extension du système de chèque énergie, un programme qui a débuté en 2008 et qui a amélioré la qualité de vie de millions de ménages. Le dispositif du chèque énergie sera de son côté élargi pour cibler les ménages les plus modestes, mais également une partie de la classe moyenne.
De l’autre côté, le gouvernement a annoncé mercredi que le prix de l’électricité et du gaz naturel augmentera de 15 % en 2023, ce qui intervient après plusieurs semaines de tergiversations. Le bouclier tarifaire, qui permet au gouvernement de maintenir des prix artificiellement bas pour les Français, existera l’an prochain mais à un taux réduit en raison de contraintes budgétaires.
Une hausse des prix amortie par le gouvernement
La Première ministre Elizabeth Born donne le ton en déclarant :
«Nous allons prolonger en 2023 le mécanisme pour tous les ménages, pour les copropriétés, les logements sociaux, les petites entreprises et les plus petites communes, a ainsi déclaré Élisabeth Borne. Nous allons limiter les hausses de prix à 15 % pour le gaz en janvier 2023. Et à 15 % pour l’électricité en février 2023. 15 % au lieu de 120 %, c’est l’engagement que nous prenons.»
«Sans action du gouvernement, les tarifs du gaz et de l’électricité pour les ménages seraient multipliés par 2,2 au début de l’année prochaine»
Cette hausse des prix annoncée mercredi par Mme Borne tandis que le gouvernement n’a pas encore décidé de l’ampleur de la réduction du bouclier, mais elle devrait être d’environ 5 %.
Pour rappel, les prix avaient augmenté de 12,6 % en octobre 2021 pour le gaz, et de 4 % en février dernier pour l’électricité. Avant d’être gelés.
25 € de hausse au lieu 200 €
Concrètement, cela devrait se traduire par une augmentation de 25 euros par mois pour les familles qui se chauffent au gaz, au lieu de 200 euros.
Côté électricité, la facture augmentera également de 20 euros par mois pour un foyer équipé d’un système de chauffage électrique, au lieu de 180 euros. Avec la promesse ferme qu’aucun rattrapage ne sera effectué, ni en 2024 ni dans les années suivantes.
La hausse sera répartie entre 6 % pour les consommateurs de gaz et 4 % pour les utilisateurs d’électricité.
Le prix du gaz, gelé depuis 2012 à 0,32 euro par mètre cube (cbm), passera à 0,35 cbm à partir du 1er janvier 2020 tandis que les prix de l’électricité sont gelés depuis 2016 à 0,17 cbm. Le chèque énergie quant à lui sera là pour aider légèrement les ménages en difficulté financière.
Un coût de plus de 16 milliards
Néanmoins de nombreuses critiques s’élèvent déjà dans l’assemblée. Tout d’abord sur le fameux état-providence.
De nombreux économistes ont alerté le président sur cette méthode d’aide à la consommation, et un grand nombre d’experts jugent cette attitude post-covid et prérécession dangereuse, voire suicidaire.
Bercy estime le coût d’une telle mesure à environ 16 milliards d’euros tandis que le président français Emmanuel Macron qui a ces derniers jours évoqué le terme de « grande bascule » faisant référence au fait que la grande abondance était dernière chez nous.
Une hérésie pour les économistes qui rappellent que vouloir un tel modèle, c’est la volonté de couler le progrès et la croissance.
Alors que les tensions géopolitiques et la crise énergétique dans laquelle le monde est en train d’entrer s’annoncent vigoureuses, la première ministre Elizabeth Borne déclare que sans l’aide de son gouvernement les Français verraient leurs factures multipliées par 3.
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