La Nasa a annoncé que le décollage de la mission Artémis 1 aura lieu au plus tôt le 27 septembre prochain. Le lancement de la fusée avait été annulé le lundi 29 août, puis à nouveau le samedi 3 septembre, en raison de problèmes techniques.
NASA & Artémis : Démontage de fuselage et réparations des joints au programme…
Après avoir démonté une partie du fuselage normalement relié lui-même avec les câbles d’alimentation en hydrogène liquide, les équipes ont remplacé les joints étanchéité . La mission Artemis I à donc encore été retardé suite d’une fuite d’hydrogène liquide détectée lors de la tentative de lancement le 3 septembre.
Quand va t’elle décoller ?
« Nous voulons éviter de ramener la fusée au VAB. Cela procure au lanceur plus de stress que n’importe quoi d’autre. » Affirme le Directeur du programme SLS John Honeycutt.
Les techniciens vont reconnecter les plaques de fixation et effectuer des contrôles durant le week-end avant de se préparer à une simulation de remplissage dès le samedi 17 septembre.
Cette simulation permettra aux ingénieurs de vérifier les nouveaux joints dans des conditions capables de supporter la cryogénie, ou encore l’azote comme prévu le jour du lancement.
Au cours de l’opération, les équipes chargeront la fusée de près de 100 M de plus de 2 780 000 litres d’hydrogène et d’oxygène liquide afin de permettre à la fusée Artemis I de se libérer de la gravité terrestre.
Ce n’est qu’à partir de ce moment que les équipes pourront effectuer un test de purge sur les 4 moteurs principaux de la SLS.
Le moteur doit être capable de refroidir jusqu’a — 251 moins de degrés Celsius. » Agence n’avait pas été en mesure d’effectuer ce test lors des deux premières tentatives de lancement d’Artemis I.
“Cette démonstration permettra aux ingénieurs de vérifier les nouveaux joints dans des conditions cryogéniques (super froides), comme prévu le jour du lancement, avant de procéder à la prochaine tentative de vol”, déclare l’agence dans un communiqué.
Si tout se déroule comme prévu, alors la Nasa passera aux préparatifs d’Artémis II. En 2024, elle enverra des astronautes en chair et en os en orbite autour de la Lune.
Selon le magazine Le Point, l’objectif principal est de tester son bouclier thermique, le plus grand jamais construit. À son retour dans l’atmosphère terrestre, il devra supporter une vitesse de 40 000 km/h et une température moitié aussi chaude que celle de la surface du soleil.
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