L’Union européenne prévoit de lutter contre la contrefaçon à l’aide de NFT, d’ici 2023. L’initiative s’inscrit dans le cadre des efforts de l’institution pour lutter contre la contrefaçon de biens dans le monde réel. Cela permettra aux différents producteurs et fabricants, de certifier l’authenticité d’un produit.
L’Union européenne conçoit un système pour lutter contre la contrefaçon via les NFT
L’Union européenne (UE) a révélé qu’elle élaborait une stratégie qui utiliserait la technologie blockchain et les jetons non fongibles (NFTs).
L’Office de la propriété intellectuelle de l’Union européenne sera chargé de concevoir le système proposé, qui rappelons-le, est l’aboutissement de cinq années de travail.
Dans un document publié début septembre, le groupe déclare avoir déjà décidé d’une architecture de haut niveau pour ce projet. Le document définit les grandes lignes du fonctionnement du système.
Comment fonctionnera le système?
Les détenteurs de la propriété intellectuelle (PI) émettront des jetons numériques (twin NFTs) pour démontrer qu’un ensemble de produits manufacturés est authentique.
Afin de construire ces articles sur la blockchain de suivi, les détenteurs de ces droits de propriété intellectuelle devront d’abord être incorporés en tant que signataires autorisés.
Un système pour tracer la chaîne d’approvisionnement
Le système permettra donc de retracer la chaîne d’approvisionnement au fur et à mesure que les articles passent par les différents points de contrôle.
Cela permettra aux divers producteurs d’être assurés que les produits vendus dans les magasins sont authentiques.
L’objectif de l’Office européen de la propriété intellectuelle est de disposer d’un système opérationnel d’ici à la fin de l’année 2023.
Cependant, pour atteindre cet objectif, l’office devra développer un système de registre qui regroupera tous les détenteurs de propriété intellectuelle, les opérations logistiques et les détaillants de l’UE.
Selon l’étude, pour que le système puisse mieux atteindre son objectif, il devra s’efforcer d’être compatible avec les autres technologies de surveillance de la chaîne d’approvisionnement déjà en place.
Si l’Union européenne parvient à mettre en place ce système avant la fin de l’année 2023, il s’agira de l’un des premiers déploiements de la technologie blockchain à cette échelle, en vue d’atteindre l’objectif fixé.
Bien que la technologie blockchain ait également été utilisée pour la surveillance des lignes d’approvisionnement par le passé.
De plus l’Union européenne discute actuellement de la loi MiCA, qui est une proposition de règlement qui régirait les cryptomonnaies à l’échelle de l’Union.
La cryptomonnaie VeChain utilisée pour la gestion de la chaîne d’approvisionnement
Récemment, un projet de blockchain d’entreprise connu sous le nom de VeChain (VET) a fait une annonce concernant une relation avec Orionone, une solution technologique de chaîne d’approvisionnement mondiale.
L’objectif de cette coopération est d’intégrer la technologie blockchain dans la pile de technologies existant de Vechain.
Plutôt l’année dernière, le géant des composants électriques Schneider Electric a choisi la plateforme blockchain VeChain, centrée sur la gestion de la chaîne d’approvisionnement, comme partenaire de son écosystème.
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